Nouveautés du contrôle technique en 2018

Le contrôle technique version 2018 entrera en vigueur le 20 mai. Un contrôle plus strict et beaucoup de changements en perspective.

Publié par Stéphanie le 5 Janvier 2018

Le contrôle technique version 2018 entrera en vigueur le 20 mai. Un contrôle plus strict et beaucoup de changements en perspective.

Pour rappel, le contrôle technique doit s’effectuer dans les 6 mois précédant le 4ème anniversaire de la 1ère mise en circulation de votre véhicule puis une nouvelle fois tous les 2 ans. Vous pourrez trouver plus de détails concernant le contrôle technique, comme par exemple le coût d'un contrôle technique ainsi que ses modalités dans notre article précédant.

Pour ceux qui sont (très) préssés, on vous a concocté un petit résumé de cet article en moins d'une minute :

La version 2018 du contrôle technique

Au 20 mai 2018, il y aura 132 points de contrôle contre 124 auparavant. Ces points de contrôles pourront générer 606 défaillances possibles au lieu de 453 jusqu’à présent.

Première conséquence, l’augmentation du temps de votre contrôle technique de 10 min donc comptez à présent une moyenne de 45-55 min au maximum.

Deuxième conséquence, une recrudescence des demandes de contrôles techniques avant la mise en vigueur de cette nouvelle version 2018. Nous vous conseillons donc d’être vigilant et de prendre le temps de vous renseigner avant de vous rendre dans un centre.

A ce constat, s’ajoute l’augmentation effective du prix d’un contrôle technique. Selon les estimations, le prix pourrait augmenter au minimum de 20 % et pourrait atteindre le double du prix initial au maximum. Ce dernier pourrait donc coûter jusqu’à plus d’une centaine d’euros après le 20 mai 2018.

Distinction et sanctions

Auparavant, on trouvait 2 niveaux de défaillances : mineure et majeure. Au 20 mai 2018, vient s’ajouter un nouveau niveau de défaillance : le niveau critique.

Dans le cas d’une défaillance majeure, vous avez 2 mois pour réparer le ou les défaut(s) majeur(s) et passer sereinement votre contre-visite. Si vous dépassez ce délai, il faudra alors repasser le contrôle technique dans son ensemble, engageant forcément des frais supplémentaires. Rien de bien nouveau jusqu’ici.

En revanche, dans le cas d’une défaillance critique, vous avez seulement 24H pour effectuer la réparation (en supposant que vous ayez le temps de passer du centre de contrôle au garage durant ce laps de temps, ce qui soulève encore un point de friction). Le contrôleur éditera alors une vignette indiquant la limitation de validité au jour même, cette dernière vous permettra de circuler durant les quelques heures accordées. En cas de dépassement de ces 24h, votre véhicule sera immédiatement immobilisé et vous serez exposé à une amende de 90€ avec majoration possible à 135€. Dissuasif n’est-ce pas ?

L’effet domino sur les contre-visites

Selon les estimations, le nombre de contre-visite devrait presque doubler. On parle de 32% contre 18% initialement. Cela représenterait quelques 6 millions de véhicules. Les contre-visites deviendront systématiquement payantes, entre 10 et 20€ en moyenne alors que dans certains cas, elles pouvaient être effectuées gratuitement auparavant. Enfin, plus les centres de contrôle seront sollicités et plus les contre-visites seront difficiles à programmer.

Le résultat est que sans règlementation claire et adéquate concernant leur tarification, c’est une guerre des prix à la hausse que les centres de contrôle pourraient pratiquer. Finalement, ce sont les automobilistes qui vont le plus pâtir de cette situation.

contrôle technique nouveautés contre-visite 2018